CAHIERS PSY

 

Cahier Psy 7 – L’enfant adopté par un(e) célibataire

Le modèle familial classique du couple hétérosexuel prime dans l’inconscient collectif de notre société occidentale, et domine encore aujourd’hui en matière d’adoption, même s’il est en train d’évoluer.

Pour autant émerge, peu à peu, dans le paysage une nouvelle « formule » familiale de cette parentalité volontaire et choisie : l’entrée dans une famille monoparentale d’un enfant par la voie de l’adoption est devenue désormais de plus en plus fréquente. Dans une société ainsi en mouvance, on s’éloigne aujourd’hui de ce qui, il y a peu, n’était qu’une marginalité.

Les familles monoparentales sont cependant au cœur de bien des controverses et celles et ceux qui envisagent d’adopter seuls retiennent l’attention des professionnels de l’adoption qui craignent de rajouter une « spécificité » à l’enfant déjà privé de ses parents biologiques.

Reprenons les questions qui méritent ainsi réflexion :

  • Pour quelles raisons un homme ou une femme seul(e) se lance-t-il (elle) dans l’aventure de l’adoption dont peu pourraient dire de façon sûre où elle va aboutir ?
  • Savent-ils, ces candidats à l’adoption qui se projettent dans l’idée d’ouvrir leur cœur à un enfant, vers quels enfants les intermédiaires de l’adoption seront sans doute contraints de les diriger ?
  • Ont-ils mesuré sérieusement, au-delà de leur désir d’enfant, ce qui, dans leur constellation familiale ainsi organisée, pourrait poser un jour problème dans la construction de la personnalité de l’enfant ?
  • Ont–ils enfin conscience que certains écueils sont susceptibles de jalonner leur parcours de vie avec l’enfant ?

Pour des raisons de quantité statistique, une référence plus fréquente est ici faite aux projets menés par des célibataires de sexe féminin, et par réalisme, l’accent est mis sur les écueils auxquels risquent de se heurter les adoptions monoparentales.

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